Le CHSCT devait se réunir sur la situation alarmante de salarié-e-s de l’agence de Toulon. Malheureusement, l’organisation du CHSCT et les blocages de son secrétaire l’ont soumise aux aléas météorologiques et rendu impossible. … dans la foulée, les représentants cgt au CHSCT se sont adressés à la direction :
” La CGT souhaite clarifier sa position et réagir, suite à l’annulation du CHSCT extraordinaire à Toulon et à l’arbitrage rendu par la direction sur l’utilisation de la visio conférence comme mode dégrade de participation à cette réunion.
Pour nous, le CHSCT est une instance qui exige de la proximité avec les salariés. Malheureusement, le périmètre du « grand » CHSCT de Thales Services qui couvre 4 agences en Bretagne, 2 en Rhône-Alpes, 3 en PACA, 1 dans le nord et toute l’île de France, ne permet pas cette proximité. Ceci amène l’instance à fonctionner en mode dégradé, les élus étant la plupart du temps dans l’incapacité de suivre convenablement les dossiers : comment demander à un élu de suivre avec l’attention nécessaire des dossiers dans une région située à l’autre bout de la France?
Dans de telles conditions, nous pensons que tous les moyens doivent être mis en œuvre pour permettre aux élus qui le souhaitent de participer aux réunions. Bien évidemment, la CGT pense que les réunions CHSCT en présentiel sont indispensables. Elles permettent outre le fait de débattre physiquement ensemble, de rencontrer les salariés, de constater de visu les conditions de travail.
Cependant certaines contraintes opérationnelles de notre métier (prestation en clientèle) conjuguées avec des contraintes fortes de transport, peuvent empêcher la présence physique des élus sur ces réunions majeures.
C’est dans ce cadre que devait avoir lieu la réunion du CHSCT aujourd’hui qui devait travailler sur la situation grave de salariés de l’agence de Toulon, soulevée par notre collègue de Toulon. Les représentants CGT, mais aussi, comme le soulignait le secrétaire du CHSCT, des élus de Nantes ou de Rennes se trouvaient dans l’incapacité de se rendre sur place.
C’est dans cet esprit, et afin de travailler ensemble sur le sujet grave et urgent posé, que la CGT avait proposé que les élus puissent utiliser un mode « dégradé » de participation à cette réunion en utilisant un outil dit « collaboratif» : la visioconférence.
Nous regrettons l’arbitrage rendu et les hésitations de la direction, puisqu’il n’y avait aucun obstacle technique.
Nous déplorons que les arguments sur l’impossibilité pour certains élus de se déplacer aient conduit l’actuel secrétaire du CHSCT à refuser cet outil. Nous pensons au contraire qu’il aurait fallu le rendre accessible à tous les élus. Nous ne partageons pas l’argument selon lequel « Cela serait totalement invivable ». Cela nous semble démenti à la fois par les pratiques en cours dans l’entreprise et par les élus CFDT qui prônaient lors de la réunion du CE d’hier, le travail inter agence sans déplacer les salariés, en utilisant les technologies modernes existantes chez Thales Services.
Pour conclure, nous vous demandons d’abord de prendre les dispositions nécessaires pour que la situation des salariés toulonnais trouve une solution et qu’elle soit suivie par le CHSCT.
Nous vous demandons ensuite d’engager les discussions nécessaires pour un meilleur fonctionnement possible du CHSCT.
Cela passe pour nous dans la situation actuelle par le recours possible aux outils qui permettent de faciliter la participation des élus.
Mais, au vu de l’expérience de ce jour, cela exige aussi la création de nouveaux CHSCT.
A ce titre, nous constatons que considérer que Grenoble et Toulon sont «proches » est une vision assez parisienne de la situation. Nous demandons en conséquence, pour le sud-est, la création au minimum de 2 CHSCT : {Grenoble, Lyon} et {Sophia, Aix,Toulon}.
Notre demande porte aussi la création d’au minimum un CHSCT pour les agences de l’Ouest. “